01/02/15
Parcours de Christiane, atteinte du syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques ... vers une quasi rémission
"Début Janvier 2015, la chaine LCP Public Sénat a diffusé le film de Marc khanne "Cherche zone blanche désespérément".
Je suis très reconnaissante au réalisateur Marc Khanne d'avoir aborder un sujet "encore tabou" en France, d'avoir compris et osé témoigner de la souffrance et de l'errance des électro-hypersensibles.
Le débat "Les ondes sont-elles dangereuses ?" qui a suivii ce film m'a profondemment choquée car un des intervenants combat le principe de précaution sous prétexte qu'il peut générer une psychose qui pourrait détourner certains malades de la médecine officielle.
Un autre intervenant , soit disant expert scientifique, s'interroge encore sur la différence entre les effets thermiques (contre lesquels seuls nous sommes protégés par les limites d'exposition en vigueur dans notre pays) et les effets biologiques des champs électromagnétiques qui ont été constatés pour des doses d'expostion beaucoup plus faibles lors d'expérimentation in vitro et sur les humains.. Il attend encore des rapports à venir au Printemps 2015 ou à l' Automne 2015...
Pendant ce temps, des personnes souffrent, et n'ont d'autres choix que de fuir les zones trop polluées, sans être correctement prises en charge par la médecine officelle qui n'est pas formée sur ces nouvelles maladies environnementales et qui les maltraite chimiquement.
J'ai donc décidé de témoigner....
Docteur Ingénieur en Informatique, maintenant retraitée d'IBM, j'ai travaillé pendant plus de trente ans dans le monde des ordinateurs et des réseaux, filaires au début, puis sans fil et sur des projets de domotique d'avant garde dans les années 2000.
Je suis devenue électro-hypersensible en 2011. Après une crise de cholécystite aigue et trois semaines d'antibiotiques à haute dose (3 gr d'augmentin par jour), j'ai subi une cholécystectomie sans problème en semi-ambulatoire. Le lendemain, je me suis effondrée sans comprendre ce qui m'arrivait: tout siifflait autour de moi. Je souffrais: acouphènes insupportables, hyperacousie, maux de tête violents, vertiges, mal à la nuque et aux muscles, une grande fatigue inhabituelle, le coeur qui serrait , le cerveau bouillant et crépitant intérieurement et surtout ces acouphènes intolérables qui m'empêchaient de me reposer jour et nuit; tout sifflait dans ma maison, dans mon jardin, dans la rue (je signale que je n'avais jamais eu d'acouphènes auparavant).
Je ne pouvais plus dormir que par période de 20 minutes et au total une à deux heures par nuit seulement.
L'endroit que j'habitais depuis plus de trente ans m'était devenu insupportable.
Plus un seul endroit où pouvoir me reposer et dormir ...
Mon état empirait. Le manque de sommeil me rendait très nerveuse. J'étais devenue irritable, agressive et... je sentais que je frolais la dépression. La moindre contrariété prenait des proportions
démesurées. Je pensais parfois à la mort.
Tous mes muscles se tétanisaient. Je ne pouvais plus me mouvoir, ni conduire, ni parler normalement. J'avais des hausses ou baisses de tension inexpliquées.
Je ne pouvais plus toucher un appareil électrique comme un sèche cheveux, un fer à repasser ou mon four traditionnel sans que ma tête, mon cerveau ne crépite et ne souffre.
Mes anciens collègues de travail m'ont vite mise sur la piste d'une intolérance aux ondes électromagnétiques.
J'ai pris peu à peu conscience de la corrélation de mes symptômes avec une exposition plus ou moins forte aux ondes électromagnétiques pulsées... à l'utilisation du téléphone portable, à la proximité d'une box émettant en WIFI ou d'un téléphone sur socle appelé DECT....
...dur à avaler pour une personne ayant travaillé dans les technologies de pointe.
Lorsque l'on m'emmenait loin de chez moi, pour des examens médicaux ou autres, mes symptômes baissaient ou augmentaient suivant la pollution électromagnétique ambiante.
En voiture, je ressentais les antennes relais avant de les voir sur le bord de l'autoroute ou sur les montagnes environnantes.
Mes réactions n'étaient pas toujours immédiates et mon corps ne réagissait pas de façon binaire aux champs électromagnétiques. Chaque symptôme arrivait avec son propre retard, les acouphènes étant le symptôme le plus rapide.
Nous avons alerté la Mairie de Cannes, qui a fait faire des mesures chez nous par un soit disant laboratoire d'expertise indépendant ( 0,2 V/m en moyenne soit 155 fois inférieur que le niveau de référence le plus faible de 28V/m ), un jour lors duquel j'avais moins de symtomes, et également lors duquel les cigales chantaient dans mon jardin, alors qu'elles ne chantaient pas lorsque je ressentais les ondes.
Je me suis donc résolue à quitter ma maison, ma famille.
Des amis ingénieurs habitant une maison isolée à la campagne m'ont abrité pendant un an dans une chambre au niveau de leur cave, sans électricité. Ils ont coupé leur WIFI, leur téléphone DECT, leur téléphone portable et ont même arrêté leur climatisation. J'ai pu redormir un peu et me ressourcer.
J'ai donc décidé de fuir plus loin dans un petit village de l'arrière pays niçois mais même là, je ne pouvais plus rester dans ma maison de village car je ressentais violemment les WIFI des voisins, leurs portables ainsi que les lignes électriques et l'éclairage public. J'ai du me résoudre à dormir dans ma voiture dans les bois et je ne pouvais quitter cette voiture que très peu de temps dans la journée pour préparer mes repas.
J'ai fui plus loin, dans une station de ski, La Foux d'Allos, que je connaissais bien, dans le studio prêté par une amie. L'horreur... des bornes WIFI et des antennes partout, que je n'avais jamais ressenti auparavant. Je suis repartie le lendemain matin après une nuit de souffrance et d'insomnie.
J'ai fui encore plus loin, chez une tante à Veynes, dans une maison isolée dans un grand champ. Encore l'horreur : Acouphènes, douleurs dans tout le corps comme si on m'enfoncait des épées. Impossible de dormir. J'ai appris par la suite que Veynes était arrosé par du WIMAX.
J'ai pu trouver refuge dans la Drôme, dans une vallée sauvage encore peu polluée où j'ai campé deux semaines et où mon état s'est amélioré. Mais dès que je retournais ne serait ce que dans un village pour faire quelques courses, mes symtomes re-apparaissaient.
J'y ai rencontré quelques personnes qui eux aussi souffraient à cause des champs électromagnétiques.
De nouveaux symtomes sont apparus: rhumes à répétition, otites, rhino-pharingites, excéma et démangéaisons. J'étais irritable, agressive, pessimsite, J'en voulais à la terre entière.
J'avais déja consulté de nombreux médecins: généralistes, cardiologues, neurologues, gastro-entérologues, dentistes, kinésithérapeutes, ORLs, ainsi que la clinique Causse à Béziers. On m'a ordonné des électro-cardiogrames, des tests d'effort, des scanners, des IRMs, des examens auditifs, des analyses de sang et d'urine; tout cela en pure perte: tout était "normal" pour tous les spécialistes de LA MEDECINE OFFICIELLE.
Aucun médecin n'avait pu me dire ce qui se passait et surtout m'indiquer une quelconque thérapie adaptée hormis des antidépresseurs, des somnifères, des anti-épileptiques (Rivotril), des bétablocants. Le chef du service neurologique de l'hôpital Pasteur à Nice m'avait même avoué: "je ne peux rien pour vous, je ne suis pas formé, je ne sais pas quel médecin vous recommander".
Que de consultations inutiles, que de frais gaspillés par l'assurance maladie, ma mutuelle santé et par moi-même...
Jusqu'au jour où ma fille, jeune docteur en gynécologie, elle non plus pas formée pour ce genre de pathologie, à force de contacts, a obtenu une consultation chez le Pr Belpomme, membre de l'ARTAC et consultant à la Clinique Alleray-Labrouste à Paris.
Par deux fois, mi Octobre et mi Novembre 2011, je suis allée à Paris malgré les difficultés à voyager dans mon état. Le TGV fut un véritable calvaire... L'électricté ambiante me consumait. Les tablettes et portables des voyageurs non respecteux des consignes de la classe ZEN me transpercaient . A l'arrivée, je ne savais plus où je devais me rendre. Une amie m'a heureusement prise en charge comme une enfant.
Après des analyses de sang/urines qui montrait entre autre un profil inflamatoire, une baisse du système immunitaire, du taux de mélatonine , de vitamine D et une montée de l'histamine, et un doppler cérébral qui montrait une insufisance de la vasculariqation dans mon cerveau, le
Pr Belpomme me diagnostiquait atteinte du SICEM: syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques.
Le certificat médical établi sans équivoque mentionnait:
"Ce syndrome a été mis en évidence objectivement grâce à l'existence d'un déficit de vascularisation cérébrale à l'encéphaloscan (écho Doppler cérébral pulsé) et à des tests sanguins et/ou urinaires perturbés induisant une souffrance cérébrale.
Voir l'encéphaloscan en annexe
Le Professeur Belpomme certifiait l'existence de cette hypersensibilité aux champs électromagnétiques nécessitant impérativement la mise de cette malade à l'abri de toute source électromagnétique même de faible intensité sous peine d'atteinte à sa santé sous forme d'une détérioration cérébrale sévère."
Je devais donc me protéger des ondes , arrêter de porter tout bijou métaliique et même les lumettes avec monture en métal.
M'ont été ordonnés un anti- histaminique (Polaramine) car ce syndrome doit etre considéré comme une allergie, du Tanakan à base de Ginko Biloba pour la vascularisation cérébrale , des vitamines B1 et B2 et de la vitamine D.
Quel choc et quel désarroi devant ce verdict .. d'autant plus que la médecine officielle était restée IMPUISSANTE jusqu'à ce jour et que tous les médecins rencontrés avant le Professeur Belpomme n'étaient absolument pas formés ou informés pour pour faire face à cette nouvelle maladie environnementale, pas encore reconnue en France mais pourtant reconnue dans d'autres pays européens comme la Suède et la Grande Bretagne et certains états des Etats-Unis.
J'ai pensé que je ne pourrais plus retourner dans la maison dans laquelle j'avais véçu si heureuse pendant plus de trente ans. Je n'avais plus aucun espoir. A quoi bon vivre dans ces conditions.
Mon époux, ingénieur Arts et Métiers ayant travaillé 35 ans chez Aérospatiale dans les satellites, a fort heureusement bien compris ce qui ce passait. Il a assaini notre maison:
-il a enlevé tout WIFI et téléphone DECT.
-il a installé une nouvelle terre performante (moins de 25 ohms). Il a refait toute l'électricité du rez de chaussée en câble blindé et a mis à la terre tous les appareils électriques y compris les lustres métalliques et la télévision.
-Il a changé d'ordinateur, un MAC avec clavier et souris en filaire. Il l'a relié à la terre
-Il a également relié a la terre notre box sans WIFI qui emmetait des champs electrique et polluait notre téléphone filaire
-Il a installé des boitiers multiprises blindés, des rallonges blindées et jeter les rallonges et multiprises douteuses ainsi que des éclairages métalliques qui rayonnaient trop.
-il a aménagé une chambre au rez de chaussée de notre maison sans électricité avec un baldaquin anti-onde (cage de Faraday) sur le lit avec tapis de sol anti-hautes et basses fréquences et un système de mise à la terre indépendantede celle de notre alimentation électrique (moins de 25 ohms), pour que mon coprs puisse se décharger électriquement la nuit.
il a aussi demandé à notre voisin d'enlever l'amplificateur de WIFI d'une portée de 2000 mètres que celui-ci avait placé à seulement 3 mètres de notre maison (nous captions son WIFI 5/5 même dans notre cave creusée dans le roc).
Mais tout cela ne suifisait pas. J'ai encore fui ma maison, ma ville et leur trop forte pollution électromagnétique. Je suis repartié à la campagne, à la montagne et dans cette vallée de la Drôme.
Après six mois de traitement, de protection et d'évitement des ondes, des nouveaux examens precrits par le Pr Belpomme ont montré une amélioration de mon état de santé. L'encephaloscan était presque normal.
Cependant mes symtomes étaient toujours là, un peu moins forts, mes acouphènes un peu moins violents et mon sommeil un peu plus réparateur.
Mais cela n'était pas suffisant et chaque fois que je revenais dans ma ville, les symtomes en baisse, revenaient au galop.
De plus, je supportais de moins en moins la Polaramine et le Tanakan.
En désespoir de cause, je me suis donc tournée vers la médecine parallèle.
-Tout d'abord, des séances d' ostéopathie et d'acupuncture pour débloquer les fonctions hépatique et biliaire
-la prise de pré-probiotiques pour lutter contre un intestin poreux
-un maintien d'un bon équilibre acido-basique avec pour démarrer une cure de 15 jours de prise à jeun du jus d'un demi citron ( basifiant), à renouveler tous les deux ou trois mois, la surveillance de son alimentation en évitant les aliments trop acidifiants (tomates, melon, etc...) la vérification du PH urinaire et avec si besoin la prise d'alicaments basifiants.
-J'ai consulté homéopathe - naturopathe qui pratiquait la méthode de Protéomique fonctionnelle CEIA et la Morathérapie. Les analyses ont confirmé des faiblesses digestives et intestinales et hépathiques ainsi qu'un état inflamatoire. Il m'a conseillé un régime hypotoxique (style Dr Seignalet) SANS GLUTEN, SANS LAIT ni dérivés de lait et m'a ré-équilibré les organes vitaux par Morathérapie.
-les conseils de Marie Christine Monet de "une terre pour les EHS", biologiste ancienne EHS en rémission, ancienne modératrice du forum MELODIE , qui m'a révélé les désastres causés par le Candida Albicans - j'ai donc supprimé tout SUCRE RAFINE et aliments trop sucrés ou contenant des levures et de l'amidon (comme les pommes de terres)
-des prises de zinc, de vitamines B et D et de magnésium, associé trois jours par mois de silice
Il m'a fallu DEUX ANS ET DEMI DE CE REGIME HYPERSTRICT SANS GLUTEN,SANS LAIT NI LAITAGES ET SANS SUCRE pour enfin apercevoir une baisse notable de mes symptômes et des acouphènes. Mais j'avais toujours des faiblesses intestinales ou des crises de candidoses, toujours associiées moins rapidement d'un retour de mes acouphènes et de mes douleurs un peu plus faibles cependant.
J'ai continué à suivre des règles d’hygiène de vie simples mais strictes
-respecter le régime hypotoxique sans gluten-sans lait ni laitages et sans sucre strict et sans aucun écart
-éviter tout excitant: café, thé (sauf thé vert ) chocolat (*), aliments contenant du glutamate, alcool, vin et boissons sucrées
-marcher pied nu dans la terre. me brancher à une terre indépendante la nuit, disjoncter l'électricité de la maison toutes les nuits
-ne pas utiliser son ordinateur après 17-18 heures et surtout pas le soir - ceci pour ne pas bloquer la production nocturne de mélatonine
-trouver le meilleur emplacement pour son lit (au rez de chaussée de ma maison)
-dormir sans bruit, sans appareil électrique et sans éclairage dans la chambre, la lumière inhibant la production de mélatonine
-se protéger la nuit sous un baldaquin en tissu anti-onde ou mieux une cage de Faraday
-aller se coucher tôt le soir dès que le corps en exprime le besoin et demander à ses proches de respecter cet impératif
-faire le soir des repas légers, quasi végétariens, sans viande et sans sucre
-se ressourcer dans des lieux moins pollués, bouger, faire de la marche et un peu de sport
-toucher souvent l'eau, se laver les mains, prendre une douche ou un bain lorsque je suis allée dans des environnements trop pollués pour me décharger de l'électricité accumulée.
-interdire aux visiteurs de rentrer chez soi avec un portable ou une tablette connectés
-et ne plus utiliser moi-même de téléphones portables, de téléphones DECT ni d'équipement émettant du WIFI ou du Bluetooth
(*) le chocolat tout comme le soja et le lait contient du tryptophane, acide aminé précuseur de la sérotonine et de la mélatonine favorisant donc la bonne humeur et le sommeil . Mais le cacao a aussi un fort pouvoir d'absorbtion du PLOMB et tout chocolat industriel en contient.
Mon homéopathe -Naturopathe a pu identifier par Morathérapie un blocage dû aux métaux lourds (Cadmium, mercure,molybdène ) et l'a traité par bio-résonnance.
J'ai enfin consulté un nouvel ostéopathe, spécialisé en micro-nutrition qui après un questionnaire très détaillé, m'a conseillé des probiotiques contenant des additifs ( en autre L- taurine, L- glutamine; N -acétylcistéine, quercitine, curcuma..) ainsi que des micro-nutriments pour booster la Dopamine, la Sérotonine et la Mélatonine (Laboratoire THERASCIENCE).
Si au début, je prenais ces probiotiques tous les jours le premier mois , puis tous les deux jours le mois suivant , je ne les prends plus maintenant que lorsque je ressens une petite gène intestinale ,
une fois par semaine ou moins.
Après 3 ans de souffrances et de recherche thérapeutiques , je suis actuellement en quasi rémission ...depuis Septembre dernier.
Je redors comme un bébé, 9h par nuit, toujours dans la chambre la moins exposée de ma maison, au rez de chaussée, sous un baldaquin anti-ondes que j'emmène dans tous mes déplacements
Je n'enregistre plus que quelques réveils brefs entre 00H 30 à 1h du matin et entre 3h30et 5h du matin puis à 7h et 7h30 , mais sans acouphènes et avec un re-endormissement rapide.
Sont-ils provoqués par les changements de tarif électrique ( EDF injecte sur les lignes 50 Hz des impulsions de 128 Hz) ou à des signaux de régulation des antennes relais ou à des dérèglements de mon horloge interne qui réagit à ces signaux. Je ne puis le dire avec certitude.
Je ressens quelques légères sensations le matin lorsque je quitte mon baldaquin et dans la journée aux heures de changement de tarifs électriques, mais rien de bien méchant.
A ce jour, Je n'ai plus d'acouphènes, de maux de nuque et aux muscles ... et mon cerveau est speed et clair.. je revis presque normalement.
Par contre, je continue mon régime strict, je continue à me protéger, à ne pas utiliser de portable, de téléphones DECT...
Je sais pertinement que chaque personne électrosensible, électrohypersensible ou atteinte du SICEM peut développer des symptomes différents, suivant sa sensibilité et les niveau de pollution (électromagnétiques, chimiques, métaux lourds) qu'elle a subis .
Mais j'ai voulu décrire mon parcours vers cette quasi-remission que j'espère pérenne, pour aider d'autres personnes ....et leur donner de l'espoir."
Christiane Mouremble